(vieille chronique)
Gabriel, trentenaire, travaillant à France 3, se marie avec Sophie. C’est le début d’une nouvelle vie. L’année 0. Mais le veut-il vraiment ? Et le peut-il aussi, englué dans ses conquêtes, l’alcool et la coke ? (Non, il n’y a pas d’intrus) Au fond, Gabriel ne croit en rien, et sûrement pas à l’amour : “l’amour, c’est quand cela ne marche pas”. Incapable de se conduire en adulte responsable — donc en architecte de sa vie — il est mis au défi par Sophie de “choisir. Ou de renoncer”. De choisir et de renoncer... plutôt.
Gabriel, au prénom pourtant annonciateur d’une bonne nouvelle, est le héros de notre modernité bien médiocre. Et la misère ou sa mélancolie, qui n’en fait donc pas un « salaud », peut se tenir dans cette phrase, profondément désespérée et qui se borne à constater une réalité, absurde : “Quelquefois, le Valium n’arrive pas à la cheville du chagrin”.
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