Les Labdacides, tout le monde connaît – ou presque. Parce qu’il y a Œdipe, parce qu’il y a Antigone… Et tout ce qui se trouve entre ces deux personnages extrêmes, celui qui est aveugle et lutte contre la vérité, celle qui voit et qui lutte pour la vérité. Deux libertés différentes au service du tragique. Bon, dans cette pièce de Joël Jouanneau, en somme l’Histoire tout entière adaptée sous forme de tableaux de Sophocle et d’Euripide, on doit bien avouer qu’il n’y avait rien de transcendant. Décor sobre avec un beau mur miroitant. Quelques beaux moments, Laïus, le jeu de Tirésias… mais on n’y croit guère. Ça ne m’a pas parlé, ne m’a pas choqué. Ne m’a pas ému. Est-ce la faute de l’histoire, déjà connue ? Non, évidemment. Je pense que c’est affaire de tonus (du mien…) mais aussi de la pièce. Pas de tension. Compilation de l’Histoire ou fil rouge nerveux, il fallait ne pas se tromper. Ce fut donc une pièce sans relief et sans saveur.
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