Fascinante Italie, certes, mais décevante exposition sur ce thème au Musée des Beaux-arts de Nantes. La faute à qui, à quoi ; je ne sais plus... Soyons indulgent. J’ai vu les expositions italiennes à Orsay, Italiennes modèles : Hébert et les paysans du Latium et Voir l’Italie et mourir, mais Nantes n’est pas Paris. La disposition des salles ne paraissait pas très sympa, mais le site Internet de la ville de Nantes nous montre qu’il avait un air italianisant et donc pensé (encore que les textes écrits sur les toits…). L’ensemble paraissait assez terne et l’ambiance grise, mais il ne faisait pas très beau et la verrière ne jouait pas son rôle… Des petites plaquettes intéressantes, mais les salles -- à part leur titre -- ne contiennent aucun développement, aucune introduction.
Résultat : une vraie préférence pour la première salle (avec La Voile jaune de Signac, deux belles peintures vénitiennes de Kandinsky, une gondole par Monet) et l’avant dernière (avec une peinture en 3D en cire, celle de Doré et ses trois juges de l’enfer, et puis Maillol, et puis H. Martin). J’ai aussi préféré L’Italienne de Derain à celle de Van Gogh, qui se retrouve sur l’affiche de l’exposition. J’ai découvert, je crois, Félix Lionnet, peintre vaguement local, illustre méconnu, dont les quelques toiles m’ont fait penser, avec ces taches de lumière, entre autres, aux Macchiaioli, à Fattori…
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire